Anthony PIQUET, le rêve américain

Anthony PIQUET vit une expérience exceptionnelle en Floride. Après une saison de Baseball débordante, il termine par les qualifications à la WBC (World Basebal Classic) aux US dans l’environnement professionnel de la MLB (Major League Baseball). En rêve pour tout baseballeur…

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Nous le savions déjà, le guerchais Anthony PIQUET, formé au HAWKS Baseball Club de La Guerche de Bretagne, a du talent. Depuis son tout jeune âge, il a fait partie de l’équipe de France dans chacune de ses catégories.

Depuis 2010, il joue pour le club de Rouen (champion de France en titre depuis de nombreuses années) et participe à la coupe d’Europe des clubs chaque année. Cette année, particulièrement, Anthony avec l’équipe de Rouen a participé au Final Four en Italie (confrontations entre les 4 meilleurs clubs européens).

 

 

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2012, sera pour lui une année bien chargée, riche en voyages. Fraichement Champion de France avec le club de Rouen, et après leur 2eme place en Coupe d’Europe des clubs aux Pays-Bas, Antony toujours avec le club de Rouen s’est rendu en Italie, fin août, pour disputer le Final Four. Cette compétition rassemblait les 2 meilleurs clubs de chaque compétition européenne. Malheureusement, Rouen n’a pas pu rivaliser contre les meilleurs clubs italiens et hollandais.

Ensuite, Anthony a enchainé, début septembre, avec l’équipe de France, la Coupe d’Europe des nations. La France terminera à une décevante 8eme place.

Enfin, Anthony termine son marathon, par les qualifications à la World Baseball Classic (Classique Mondiale de Baseball en français). Pour rappel, cette compétition est née en 2006 d’un projet commun entre l’IBAF et la Major League Baseball (MLB). Le but était de donner l’occasion aux amateurs et aux professionnels de se confronter dans une compétition d’envergure internationale.

 

 

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Les débuts de la France dans cette dernière compétition de l’année sont difficiles, les français perdant 8 à 0 face à l’Espagne. Tôt dans la partie, les espagnoles ont pris l’avantage sur l’équipe de France qui n’arrivera pas à marquer de point face à des joueurs de ligues professionnelles d’origines d’Amérique Latine (jeu des doubles-passeports).

Anthony viendra en relève du lanceur français en 6eme manche, le score est de 7 à 0 pour l’Espagne. Il maintiendra le score vierge pour les Espagnoles pendant 2 manches défensives, il sera relevé en 8eme manche. Il réussira notamment un retrait sur base (pickoff) de toute beauté en 2eme base.

 

Un rêve pour Anthony PIQUET que d’affronter des joueurs professionnels de Baseball dans le pays du Baseball !

 

 

 

 

 

Les rencontres sont diffusées sur le site Internet : http://web.worldbaseballclassic.com/index.jsp ou en différé sur ESPN America.

 

 

 

Toutes les informations sur la compétition sont présentes sur : http://web.worldbaseballclassic.com/wbc/2013/scoreboard/index.jsp

 

 

La biographie des joueurs de l’équipe de France : http://www.baseballfrance.com/fr/equipe-de-france-baseball-2012

 

 

Vous avez même les résultats sur le site de la MLB : http://mlb.mlb.com/wbc/2013/gameday/index.jsp?gid=2012_09_20_fraint_espint_1&mode=recap_home

 

 

 

 

 Extrait d’un artilce du Monde

Des Bleus au pays du base-ball

LE MONDE SPORT ET FORME | 20.09.2012 à 16h06
Par Henri Seckel

Le pays n’a pas l’air de s’en émouvoir, mais l’équipe de France de base-ball lance et batte actuellement de toutes ses forces pour décrocher le Graal : une place à la World Baseball Classic (WBC), la Coupe du monde de la discipline, dont la troisième édition aura lieu en mars 2013 avec une finale prévue à San Francisco. Vous avez bien lu, il existe une équipe de France de base-ball, et la Fédération française de baseball et softball (FFBS) – qui inclut les joueurs de softball et de cricket – devrait atteindre les 10 000 licenciés en 2012, ce qui la place juste au-dessous de la Fédération française de surf (10 500), mais au-dessus de celle des pêcheurs en mer (8 500).

Cela dit, soyons franc : la probabilité de voir la France championne du monde de base-ball dans un futur proche est à peu près aussi élevée que celle de voir les Etats-Unis champions du monde de pétanque. Participer au printemps 2013 à la WBC, que le Japon a remportée à deux reprises, relèverait déjà de l’exploit. Car, pour en être, il faut s’extirper d’un groupe de qualification réunissant, du 19 au 23 septembre, les équipes d’Espagne, d’Afrique du Sud et d’Israël.

Ces trois pays, pas vraiment réputés pour leur science du base-ball, n’auraient rien d’effrayant si le règlement du tournoi ne permettait pas de sélectionner, en plus des joueurs qui possèdent la nationalité du pays concerné, tous ceux qui pourraient l’obtenir. C’est ainsi que l’Espagne et Israël ont pu enrôler une armée d’excellents joueurs évoluant aux Etats-Unis – des Sud-Américains ayant un parent espagnol, ou des Américains éligibles à la nationalité israélienne, car juifs. Les Bleus se sont également renforcés, dans une bien moindre mesure, grâce à des joueurs nés en République dominicaine ou à Saint-Martin, qui ne parlent pas un mot de français mais répondent aux critères de sélection.

Invitée par la toute-puissante Major League Baseball (MLB), l’organisation qui régit le base-ball aux Etats-Unis et gère la WBC, la délégation tricolore – 45 personnes, dont 28 joueurs – a débarqué à Palm Beach, en Floride, lundi 17 septembre. Le tournoi de qualification a lieu dans la ville voisine de Jupiter, mais les Frenchies n’ont pas simplement posé le pied sur une autre planète, ils ont carrément changé d’univers.

Une semaine durant, ces joueurs amateurs, qui sont plombier, policier, serveur ou étudiant entre deux matchs en France, sont traités comme des professionnels. “On est forcément impressionnés, reconnaît Florian Peyrichou, joueur des Lions de Savigny-sur-Orge (Essonne), qui gagne sa vie dans le magasin de parquet de son père. T’imagines ? T’arrives en avion, on te prend en bus à l’aéroport, on t’emmène dans un hôtel où tu te perds dans les couloirs tellement c’est grand, tout est programmé à la minute près. Ils nous en mettent plein la vue.”

Que dire, alors, de la découverte du stade lors du premier entraînement ? S’il n’a rien de bien impressionnant à l’échelle américaine, “aucun terrain en Europe n’est aussi bien équipé, explique Florian Peyrichou. Le club-house [bâtiment qui jouxte le terrain, réservé aux membres du club] est énorme. Il y a plusieurs vestiaires, un centre de soin avec une table de kiné et tout le matériel médical, des bains d’eau froide, une salle de musculation, une salle à manger, une pièce pour les machines à laver et les sèche-linge. Je n’avais vu ça qu’à la télé.”

“Après le match, poursuit Florian Peyrichou, tu vas prendre ta douche, ils te filent les serviettes, les shampooings, les gels, les crèmes, tout ce que tu veux. C’est limite s’ils ne viennent pas dans la douche pour te savonner. Tu donnes tes affaires et le lendemain, elles t’attendent dans ton casier, pliées, propres. T’es complètement assisté, mais qu’est-ce que c’est bon d’être assisté comme ça !”

La délégation française peut remercier la Major League Baseball, qui a pris en charge absolument tous les frais et offre, en prime, 62 500 dollars (48 300 euros) à l’équipe, dont la moitié sera reversée aux joueurs. “C’est la première fois que je suis payé pour jouer au base-ball”, se marre Thomas Meley, lanceur des Barracudas de Montpellier, qui avait plutôt l’habitude de débourser lui-même de l’argent pour payer sa licence en France.

“Depuis que le base-ball n’est plus au programme olympique [il l’était en 2008 pour la dernière fois], il y a moins d’argent pour ce sport dans beaucoup de pays, explique Jim Stoeckel, légende du base-ball américain qui s’occupe exceptionnellement de l’équipe de France cette semaine, aux côtés, notamment, du Québécois Eric Gagné, une autre légende. La MLB s’est aperçue qu’elle devait faire plus pour aider ce sport. Un tournoi comme celui-ci est une bonne chose : tout le monde va retourner en France et raconter à quoi ça ressemblait, et ça peut inciter les jeunes à se mettre au base-ball.” “Les qualifications pour la WBC ne sont pas organisées pour être un succès commercial mais pour permettre le développement du jeu, pour lui donner une plus grande exposition dans les pays où il n’en a pas”, promet Paul Archey, responsable des affaires internationales à la MLB.

La philanthropie n’étant pas sa qualité première, la MLB trouve bien entendu son compte dans tout ça. La Fédération française lui a, par exemple, cédé ses droits d’image. Désormais, la moindre casquette de base-ball siglée “France” vendue à travers le monde rapportera des sous à la MLB, pas à la FFBS. Les qualifications pour la WBC permettent en outre à la MLB de repérer d’éventuels talents au sein des équipes étrangères susceptibles de venir enrichir ses rangs déjà si bien garnis.

L’expédition américaine est également une aubaine pour la Fédération, avide d’expérience et d’exposition, dont un membre estime que “le base-ball en est là où était le handball il y a quarante ans”. Pour la première fois, les fans français vont pouvoir admirer les pitchers de l’équipe nationale à la télé, à condition de recevoir ESPN America (ou de visionner les matchs en streaming sur le site de la compétition). De quoi faire frémir l’image du base-ball en France et le faire sortir de l’anonymat ? “Tu ne transformes pas une Lada en Mercedes du jour au lendemain”, tempère François Collet, de la FFBS.

Les Bleus savent qu’ils doivent profiter à fond d’une semaine de rêve qui va leur apporter “autant d’expérience qu’une saison normale “, dit le lanceur des Huskies de Rouen Anthony Piquet. Car, en France, il n’y aura plus personne pour les conduire au stade ou laver leurs chaussettes. Les trois joueurs du club de Savigny-sur-Orge pourraient souffrir un peu plus que les autres : “Ici, il y a des infrastructures de malade, et nous, à Savigny, on s’est fait mettre à la porte par la mairie, et on est en train de se battre pour garder notre terrain”, raconte Florian Peyrichou. Des riverains, dont la maison se situe juste derrière l’aire de jeu, se plaignaient depuis quinze ans des vitres et des tuiles cassées par les balles en cuir. “On a proposé de mettre un filet plus haut ou de changer l’orientation du terrain, mais c’est non négociable. Si on ne trouve pas de terrain, c’est la mort du club.” Après une semaine à Jupiter, le retour sur Terre risque d’être difficile.

 

 

 

 

Classement Coupe d’Europe:
1- Italie
2- Pays-Bas
3- Espagne
4- Allemagne
5- République Tchèque
6- Suède
7- Grèce
8- France
9- Belgique
10- Croatie
11- Grande-Bretagne
12- Russie

 

 

 

 

 

 

 

Séléctions en équipe de France pour Antony PIQUET

 

SENIOR 2012 :

  • 8ème au Championnat d’Europe aux Pays-Bas

 

 

SENIOR 2010 :

  • 6ème au Championnat d’Europe en Allemagne

  • 1er à l’Open de Rouen avec l’équipe de France

 

SENIOR 2009 :

  • 2ème au Baseball Week à Prague

 

SENIOR 2008 :

  •  Stage de sélection en équipe de France

 

SENIOR 2007 :

  • 6ème au Championnat d’Europe à Barcelone en Espagne

  • 3ème au Tournoi International Pré-Olympique de Pékin (inauguration du stade olympique de Baseball)

 

SENIOR 2006 :

  • Stage de sélection en équipe de France en République Tchèque

 

SENIOR 2005 :

  • Sélection au Championnat d’Europe en République Tchèque

 

SENIOR 2004 :

  • Stage de sélection en équipe de France en Belgique

 

SENIOR 2003 :

  • Sélection au Championnat du Monde à Cuba

  • Sélection pour le Championnat d’Europe

 

SENIOR 2002 :

  •  Stage de sélection en équipe de France

 

SENIOR 2001 :

  • Sélection au Championnat du Monde à Taïwan

  • Sélection pour le Championnat d’Europe

 

SENIOR 2000 :

  • Stage de sélection en équipe de France Espoir

 

SENIOR 1999 :

  • Stage de sélection en équipe de France senior à PARIS

  • Participation au tournoi de BRASSCHAAT(Belgique)

  • Participation au tournoi de PRAGUE (Rép. Tchèque)

  • Sélection au championnat d’Europe senior en Italie : classement 3ème

 

JUNIOR 1998 :

  • Stage de sélection en équipe de France junior à PARIS

  • Sélection pour le Championnat d’Europe junior à VIENNE (Autriche) : classement 1er

 

JUNIOR 1997 :

  • Stage de sélection en équipe de France junior à PERPIGNANT

  • Pas de participation de l’équipe de France junior au Championnat d’Europe

 

JUNIOR 1996 :

  • Stage de sélection en équipe de France junior à PARIS

  • Sélection pour le Championnat d’Europe junior à ALMERE (Hollande) : classement 5ème

 

CADET 1994 :

  • Stage de sélection en équipe de France cadet à la TESTE

 

MINIME 1993 :

  • Participation au Championnat de France cadet

 

MINIME 1992 :

  • Stage de sélection en équipe de France à LIMOGES

  • Sélection pour le Championnat d’Europe minime à PRAGUE (Rép. Tchèque) : classement 6ème