A redécouvrir, le portrait de François Gaignard
Quand Yannick m’a contacté pour m’expliquer la démarche « Hawks un jour, Hawks toujours », je me suis tout de suite rappelé de très, très bons souvenirs !!!!
Pour moi le baseball est malheureusement assez loin maintenant j’y ai joué pendant un peu presque 20ans dont 16 avec la Guerche (1 an avec Thiais, puis 2 en soft au Canada).
Après quelques temps à Paris (5ans) puis à Montréal (4ans), je suis de retour dans la région rennaise depuis début 2017.
Marié, 2 enfants, je suis aujourd’hui responsable commercial dans la cybersécurité.
– Quelles sont les années où tu as eu une forte activité au sein du club ? Et que faisais-tu au sein des Hawks ?
Ça remonte à tellement loin maintenant… J’ai dû prendre ma première licence chez les Hawks vers 1992 ou 93, je me souviens de mon premier entrainement au stade de foot et de mes premières balles lancées avec Franck Bougeard. Mon premier entraineur était Sylvain Chaussée, et je peux vous dire qu’il ne fallait pas rigoler pendant les exercices.
Par la suite, je suis toujours resté assez actif en participant aux différentes activités du club (ramassage de journaux, bricolage au terrain…) avec un gros pique au début des années 2000 ou je suis passé dans l’équipe senior (régionale puis nationale), je m’occupais aussi de l’entrainement des Benjamin le samedi matin et je gérais une partie des déplacements via la réservation des minibus et autres modes de transports.
Tout ça en plus bien évidemment de ne jamais rater une seule soirée des Hawks, là on peut dire que j’étais actif 🙂
– Si tu avais à définir ton expérience de vie sportive au sein du club, quelle est-elle ?
Je dirais qu’en plus de l’apprentissage d’un sport qui m’était absolument inconnu, la pratique du baseball m’a aussi appris l’implication et l’engagement que l’on doit avoir lorsqu’on fait partie d’une équipe. Pour pouvoir faire en sorte que l’équipe (et le club) fonctionne, il faut que chacun occupe sa place et fasse l’effort supplémentaire pour atteindre l’objectif. C’est d’ailleurs vrai sur le terrain mais aussi et surtout en dehors. La cohésion est hyper importante pour que l’équipe tienne la route et là encore chacun à son rôle à jouer. Il faut donc que chaque joueur, quel que soit son niveau et quel que soit son poste face réellement partie de l’équipe. En équipe Elite, je suis régulièrement resté sur le banc donc je sais que ça peut être frustrant, mais celui qui n’entre pas sur le terrain à une importance aussi grande que le joueur phare. Il faut garder ça à l’esprit quand on fait partie d’un club et supporter ses coéquipiers qu’on soit ou non sur le terrain.
– Ton passage au sein de l’association t’a-t-il apporté au-delà de la partie sportive ? Et si oui, peux-tu préciser ?
En dehors du côté sportif, on peut dire que les Hawks m’ont apporté une deuxième famille, pendant longtemps je voyais d’ailleurs plus les membres du club que ma propre famille, en tous cas le weekend. Plus sérieusement, j’y ai rencontré de vrais amis. En plus de partager de très bons moments sur le terrain, nous étions très souvent ensemble en dehors (soirées, vacances, activités…). Ca rejoint un peu ce que je disais précédemment sur l’esprit d’équipe, et là on peut dire que ce lien existait vraiment. J’ai d’ailleurs gardé contact avec certains d’entre eux. J’ai aussi perdu le numéro d’autres, surtout en raison de mon gout pour l’exode étant donné que j’ai vécu dans pas mal d’endroits différents. Mais quoi qu’il en soit, quand on se recroise, on se dit que les choses n’ont pas vraiment changé…
– le moment et/ou l’anecdote les plus marquants qui te restent à l’esprit de ton passage chez les Hawks ?
Question difficile il y en a tellement !
Sur le terrain je dirais qu’il y en a deux : la qualification pour rejoindre l’Elite. C’est un sentiment de fou d’atteindre ce niveau et de pouvoir le partager avec tes potes ! L’autre est sur un plan plus individuel, c’est mon seul et unique home-run frappé en sénior. C’était contre Bréal sous Monfort avec l’équipe régionale et c’était à la Guerche. J’ai encore un petit frisson en y repensant.
En dehors du côté purement sportif, tous les meilleurs souvenirs qui me reviennent sont ceux des déplacements qu’on a pu faire pour les tournois (Cergy, Pessac, Amsterdam…). C’était toujours une super ambiance et des super moments.
Une toute petite anecdote qui me revient parfois en tête est aussi celle concernant mon premier match officiel disputé. Contre toute attente, ça n’a pas été avec la Guerche mais avec l’équipe de Poitou Charentes durant les inter-ligues cadets. Il leur manquait un joueur j’ai donc été prêté à cette équipe. Et là petit moment de solitude quand ils ont dû m’expliquer où je devais me placer pour jouer champs centre…
Oui je sais ça fait plus qu’une anecdote…. Mais en autant de temps au club ça en fait des souvenirs.
– Le sport tient-il une place importante dans ta vie aujourd’hui ? Si oui, quelle pratique ?
J’essaie toujours de rester actif au niveau sportif mais c’est de plus en plus difficile avec la vie professionnelle et familiale. Depuis l’arrêt du baseball, j’ai pratiqué pas mal de différents sports. Je suis un peu « un touche à tout » et j’ai fait partie d’un club de football gaélique, j’ai participé à 2 semi-marathons. Aujourd’hui je suis passé aux sports de raquette en pratiquant régulièrement le squash et le padel et j’essaie de faire un peu de surf occasionnellement.
J’ai participé à un petit match amical des anciens du club l’an dernier et j’espère que ce genre d’évènement recommencera bientôt car c’est toujours un grand plaisir de rechausser les lames et dépoussiérer son gant !
– Si tu avais à choisir une des 4 expressions, laquelle choisis-tu ?
- « Seule la victoire est belle. »
- « L’important est de participer. »
- « Le sport est le dépassement de soi. »
- « Le sport est une école de vie.
Ca a en tous cas été le cas pour moi. Le baseball a fait partie de ma vie pendant 17 ans et reste gravé dans ma tête pour encore pas mal de temps pour ce que ça m’a apporté et ce que ça m’a appris.