Retour sur … Thomas BOUSSEAU

A redécouvrir, le portrait de Thomas BOUSSEAU

-Ma carrière chez les Hawks:

J’ai commencé chez les Hawks avant l’âge de 5 ans. Je devais être à l’époque un des plus jeunes à rentrer au club. Une photo m’a marqué, c’est celle ou les plus anciens prennent dans leurs bras les plus jeunes du club. Il doit y avoir Alex Huber-Intes et Pierre Jais. J’ai quitté le club vers l’âge de 18 ans quand je suis parti au Canada pour poursuivre mes études. Si je compte bien ça fait 12/13 ans passés au club

 

– Quelles sont les années où tu as eu une forte activité au sein du club ? Et que faisais-tu au sein des Hawks ?

Entre 15 et 17 ans, je me souviens avoir des week ends très remplis par le base-ball. Je m’entrainais le vendredi soir, j’entrainais les jeunes le samedi et le dimanche nous avions des matchs.

J’ai entrainé les jeunes les benjamins pendant 2 ou 3 saisons. Je ne me souviens plus trop. J’accompagnais Sylvain à l’époque. Il y a une pédagogie à maîtriser pour pouvoir intéresser et faire progresser les jeunes.

 

– Si tu avais à définir ton expérience de vie sportive au sein du club, quelle est-elle ?

J’utiliserais alors 3 mots qui résume mon expérience

Voyages :
Grâce au base-ball j’ai pu voyager partout en France pour participer à des compétitions. Très jeunes, nous avons bourlingué avec nos sacs remplis de nos équipements pour affronter les meilleures équipes en France. J’ai même eu la chance de participer 4 années consécutives au Tournoi de Ramstein. Etant une base américaine implantée en Allemagne, nous découvrions la culture US. Pour des jeunes baseballeurs, c’était fabuleux de vivre comme des américains et chez les familles américaines pendant une semaine par an.

Compétition :
Ces douze années d’expérience chez les Hawks c’est surtout l’apprentissage de la compétition et de ses exigences physiques, techniques et mentales. Pour un jeune cela peut être difficile parfois mais entouré de très bons coachs, nous avons pu atteindre de très bons résultats. Nous comptons une finale au tournoi de Ramstein et une finale des championnats de France. Je me souviens également des présélections en équipe de France ou les meilleurs jeunes français s’affrontaient. J’aurais vraiment aimé passer cette étape
C’était aussi prendre tellement de plaisir à regarder les matchs de l’équipe élite. La compétition regroupait les meilleures équipes et joueurs français. Je me souviens de matchs intenses au Hawks stadium.

Entraide
Le club des hawks est un club qui selon moi s’est développé grâce à l’entraide de ses membres fondateurs et de tous les autres. Que cela soit les après-midis où nous ramassions les journaux, ou celles où nous participions à la construction des tribunes du terrain, c’était des après-midis ensemble avec l’objectif commun de faire grandir ce club. Je crois que cet esprit d’entraide est toujours présent aujourd’hui. Bravo à tous les membres de l’entretenir après 30 ans

 

– Ton passage au sein de l’association t’a-t-il apporté au-delà de la partie sportive ? Et si oui, peux-tu préciser ?

L’esprit d’équipe en dehors du stade est un pilier du club et lui a permis de grandir pendant trente ans. Être aux côtés de personnes si motivées, inspire et permet très jeune de s’investir dans un projet commun. Cela permet de prendre conscience du collectif dès l’adolescence.

Le base-ball m’a aussi donné cette envie de voyager. J’ai vécu 5 ans au Canada, 1 an en Australie et 3 ans en Colombie. Je suis sûr que sans cette expérience chez les hawks, je n’aurais jamais eu envie de vivre aussi loin. Merci pour cet esprit d’ouverture que le club m’a donné.

 

– le moment et/ou l’anecdote les plus marquants qui te restent à l’esprit de ton passage chez les Hawks ?

Lors de la finale du tournois de Ramstein, j’étais encore très jeune et j’étais réputé pour être un pitcher très lent. Face à une équipe redoutable, les coachs ont eu l’idée de m’aligner comme pitcher afin de perturber l’équipe adverse. J’ai dû être interviewé par les équipes de TV local, malheureusement, à 11/ 12 ans je ne parlais pas un mot d’anglais

 

– Le sport tient-il une place importante dans ta vie aujourd’hui ? Si oui, quelle pratique ?

Il tient une place importante comme un entretien du corps et un apaisement de l’esprit mais je ne pratique pas de sport en compétition.

 

– Que fais-tu aujourd’hui ?

Après pas mal d’années passées à l’étranger pour différents projets pros, je suis revenu à Paris où je travaille dans une start-up.

Si tu avais à choisir une des 4 expressions, laquelle choisis-tu ?
• « Seule la victoire est belle. »
• « L’important est de participer. »
• « Le sport est le dépassement de soi. »
• « Le sport est une école de vie. »