Retour sur … Warren Guistel

A redécouvrir, le portrait de Warren Guistel

– Quelles sont les années où tu as eu une forte activité au sein du club ? Et que faisais-tu au sein des Hawks ?

J’ai eu la chance de porter le maillot des Hawks durant 3 saisons, 2007, 2008 et 2009, avec l’équipe première, qui évoluait à ce moment-là dans le championnat Elite.

L’équivalent actuel de la Division 1.

 

– Si tu avais à définir ton expérience de vie sportive au sein du club, quelle est-elle ?

Le club faisait venir des joueurs et des entraineurs de l’étranger. On se déplaçait en bus, en avions, en trains. Aux quatre coins de la France.

On allait à l’hôtel. On côtoyait des joueurs ayant une expérience pro du baseball et des équipes avec des ambitions Européennes.

On avait la chance d’avoir Anthony Piquet de notre côté sur le monticule, qui foutait la pétoche chaque dimanche aux batteurs des équipes adverses.

C’était magique quoi.

Avec le recul, quelle incroyable prouesse de la part du club de La Guerche et de son bureau.

Encore merci pour cette extraordinaire aventure.

– Ton passage au sein de l’association t’a-t-il apporté au-delà de la partie sportive ? Et si oui, peux-tu préciser ?

Nous n’étions clairement pas au niveau des gros clubs, mais les Hawks jouaient toujours pour gagner. Ne lâchaient jamais rien.

On faisait beaucoup de kilomètres, on perdait beaucoup, mais le groupe n’a jamais implosé, n’a jamais été en souffrance.

On donnait notre meilleur baseball, de la première à la dernière balle. Et toute l’énergie était déployée contre les gars de l’autre banc.

En tout cas, c’est le souvenir que j’en garde.

Un état d’esprit que j’ai peu recroisé, autant dans ma vie sportive que professionnelle.

 

– Le moment et/ou l’anecdote les plus marquants qui te restent à l’esprit de ton passage chez les Hawks ?

J’ai capté une balle de home-run, frappé par un des cogneurs du championnat Français, qui avait déjà entamé son tour d’honneur et qui en a été très contrarié.

J’ai gardé une belle marque sur mon front de ma rencontre avec cette clôture, accompagnée d’une bonne anecdote.

 

– Aujourd’hui qu’est-ce que tu deviens ?

Rien d’extravagant, ma petite famille et moi-même habitons à proximité de Fontainebleau et de sa forêt. Je travaille comme ingénieur de recherche. Je joue au baseball, quand je trouve le temps, que je ne suis pas blessé (et hors pandémie), avec le club d’Evry. Je suis devenu un Daron quoi.

– Le sport tient-il une place importante dans ta vie aujourd’hui ? Si oui, quelle pratique ?

J’ai toujours une licence et une paire de spikes. Je joue avec les Pharaons d’Evry depuis 8 ans.

C’est également un chouette club. Très dynamique. J’y ai fait de chouettes rencontres.

Si tu avais à choisir une des 4 expressions, laquelle choisis-tu ?

  • Seule la victoire est belle. »
  • « L’important est de participer. »
  • « Le sport est le dépassement de soi. »
  • « Le sport est une école de vie. »