Zoom sur … Walter Bernard

A découvrir, le portrait de Walter Bernard

Peux-tu te présenter ?

Bonjour, moi c’est Walter surnommé Wawa. J’ai 27 ans, je suis en Bretagne depuis Septembre. Ça fait 15 ans que je fais du baseball. J’ai commencé chez les CABS des Andelys en Normandie.

 

Quel est ton rôle dans le club ?

Je suis actuellement en formation BPJEPS APT au campus de Dinard pour être le deuxième salarié du club. Je coache les 6U,15U, l’académie et le soft de Châteaugiron.
Je suis aussi outfielder dans l’équipe sénior.

 

Quels sont tes points forts et tes points faibles ?

Mes points forts: Je dirais mes mains rapides, la capacité à produire un hit en attaque et toujours partant pour prendre une bière après la fin d’un match.
Pour mes points faibles, je dirais mon bras: je ne lance pas assez vers l’avant, je manque de force car je ne lance pas avec mes jambes. Et je dirais aussi mon mental, mais promis je suis en train de travailler dessus pendant la trêve hivernale.

Si je te dis un objet, un lieu, une chanson, une date, une personne, tu me réponds…?

Un objet: une balle
Une chanson: “Wasted years” d’Iron Maiden
Une date: L’été dernier où j’ai été voir mon équipe préférée “les Rangers” du Texas dans un stade mythique: le “Fenway Park”.
J’étais comme un gamin qui ouvre son cadeau de Noël.
Une personne : Nolan Ryan qui pour moi est et restera le meilleur lanceur de la MLB.

 

Comment as-tu découvert ce sport ?

J’ai découvert ce sport grâce à Detlev qui jouait chez les CABS des Andelys. C’était une période où je ne trouvais pas de sport qui me plaisait. J’ai été voir un entrainement sénior à l’époque et là, ce fut la révélation.

 

Tu viens d’arriver chez les Hawks en formation et en tant que joueur, comment te sens-tu ?

Je me sens bien. Ce n’était pas évident au début car j’ai changé de région puis de vie professionnelle mais l’équipe dirigeante a été là pour m’accompagner.
Le fait de faire du sport toute la semaine, pouvoir coacher des plus jeunes en transmettant sa passion, et pouvoir vivre du Baseball est une chance. Surtout qu’en France, le Baseball n’est pas reconnu comme d’autres sports plus médiatisés.
En tant que joueur, je me sens à l’aise avec l’équipe. Il y a une bonne ambiance. J’ai encore mes preuves à faire dans cette équipe où les personnes se connaissent depuis pas mal d’années même si pour certains nous avons joué les uns contre les autres par le passé.

C’est une année compliquée pour toi, explique-nous ton quotidien …

C’est vrai que c’est un changement radical de passer de Carrefour en Normandie à éducateur sportif en Bretagne. Il faut jongler entre le campus, les écoles, les tâches administratives et les entraînements tout en gardant du temps pour sa vie personnelle mais comme j’ai dit plus haut, les Hawks m’accompagnent dans cette transition et je les en remercie.
Je commence à prendre mes marques et je me sens de plus en plus à l’aise dans cette nouvelle aventure.

 

Travailler avec ton frère, est-ce que cela est facile ?

Travailler avec Detlev est formateur car il connaît bien le Baseball. J’ai quelques lacunes sur des aspects techniques du jeu et il m’aide à progresser sur ce sujet.
Il est exigeant ce qui n’est pas une mauvaise chose car je vois déjà les améliorations entre moi début septembre et moi aujourd’hui.
Je ne dirais pas que c’est facile ou difficile, c’est plutôt différent car il y a le côté personnel où nous sommes frères et le côté professionnel où c’est mon tuteur et moi, son apprenti.
Il faut bien faire la part des choses.

 

Quel est ton plus grand souhait/objectif?

Mon plus grand souhait en tant que coach, c’est que mes joueurs prennent plaisir à jouer, que je puisse les aider à s’améliorer et que pour certains, ils puissent viser le haut niveau.
En tant que joueurs ça serait que notre équipe puisse être championne de D2 et pouvoir aller jusqu’aux portes de la D1.
Pour le club, je voudrais qu’il y ait des Hawks partout en Bretagne et que n’importe où il y a des baseballeurs en France, les personnes reconnaissent la casquette des Hawks.

 

Qu’est-ce qui te plaît dans ce sport ?

C’est qu’un sport complet. Il y a de la stratégie, de la vitesse, de la force.
C’est un sport mixte qui convient à tout âge et tout physique différent car le Baseball est un sport collectif et individuel.

Comment vois-tu ton club ?

Je suis dans le club depuis déjà quelques mois mais je ressens une ambiance familiale, l’envie de toujours avancer. On dirait que les Hawks n’ont pas de limites.
Il y a beaucoup d’ambition chez les Hawks et c’est agréable de pouvoir participer au développement de ce club.

 

Quelle est ton équipe préférée ?

“Les Rangers” du Texas et pas par rapport à Chuck Norris.

 

Quelle est la phrase que tu entends le plus sur les terrains ? De qui ?

“Allez Wawa, regarde la balle!”, de mes coaches.

 

Quel est ton meilleur souvenir au baseball/softball ?

Pour l’instant, mes meilleurs souvenirs sont aux CABS en déplacement quand on partait faire des matchs à Béziers ou bien à Toulon en play off. D’ailleurs, j’espère qu’il y en aura plein d’autres aux côtés des Hawks.
Il y a aussi les matchs contre les Hawks quand je jouais chez les CABS, c’était des matchs serrés. Il y avait de la pression car je jouais contre mon frère et aux dîners de famille, il y en avait toujours un qui faisait la gueule quand un des deux perdait.

 

Quel est le/la joueur/joueuse que tu admires le plus?

Pour moi, c’est Samuel Bloquet et Anthony Piquet qui sont des joueurs complets que ce soit en attaque ou en défense, sur le terrain ou même à l’extérieur du terrain.

Crédit photos : Chloé Liminier